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Breizh Arts

La Montagne Sainte Vue de Bellevue - Cézanne

16 Février 2015 , Rédigé par Julien ROUSSIN

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Étude Historique :

Ce tableau s’appelle « La Montagne Sainte Victoire (vue de Bellevue) ».Cette peinture est réalisée à l’huile, mesure 65,5 cm par 81,7 cm et exécuté vers les 1882 – 1885. Cette toile est exposé au musée « The Metropolitan Museum of Art) de New York. Ce tableau appartient à l’époque de l’impréssionisme.

Cette peinture n’était pas une commande mais plutôt un plaisir que le peintre avait de peindre sa belle région. Donc cette œuvre est née du paysage près de la montagne Sainte Victoire.

Cézanne est a ses débuts quand il peint cette montagne, il suit le mouvement impressionniste. il aura représenté la montagne Sainte Victoire près de 80 fois sous des angles différents. Son œuvre n’est pas importante dans l’Histoire de l’Art mais, c’est le nombre de tableaux qui va faire connaître la région du peintre en Histoire de l’Art et cette œuvre si le courant de l’impressionnisme.

Étude Esthétique :

Nous pouvons percevoir une vue panoramique et en hauteur, Sainte-Victoire apparaît reléguée au second plan. Ce sont le pin et le viaduc du chemin de fer qui dominent la composition. Nous pouvons voir au premier plan la verticalité de la composition grâce aux pins puis l’horizontalité de celle-ci par le viaduc. Mais même reléguée au second plan, Sainte-Victoire nous révèle son relief avec un plateau et garde la lecture du tableau à l’horizontal. La crête, quant à elle, dissimule des lignes.

La source du peintre est toute trouvée, elle s’appelle la montagne Sainte Victoire

Cette œuvre est ponctuée de nombreux facteurs de mise en scène, nous pouvons percevoir des plans successifs et des plans de verticalité et d’horizontalité.

Ce tableau ressort grâce à sa palette de couleurs limitées et sa mise en scène.

La perspective est bien respecté grâce plans dans le tableau, les couleurs nous font retranscrirent une saison chaude avec deux couleurs majeurs présente dans le tableau (le vert et le jaune). Les contrastes dans cette peinture sont respectés, nous pouvons voir les éléments représentés sur celle-ci en utilisant la peinture à l’huile. La facture de Cézanne nous laisse imaginer des touches épaisses et plus ou moins rapide, ce qui donne une dynamique à ce tableau.

Dans cette deuxième œuvre de Cézanne, on retrouve la montagne Sainte Victoire ses formes et ses lignes qui dessine le tableau, nous pouvons remarquer que le peintre a utilisé dans ce tableau une dominante de bleu tout en gardant les même couleurs que la première peinture qui sont le vert et le jaune. Nous retrouvons cette successions de plans grâce aux arbres, au petit chemin et à la maison. Dans les deux tableaux, nous pouvons voir que la touche du peintre reste la même.

Nous remarquons que dans le tableau de Gauguin, nous retrouvons les même couleurs employées et que le peintre utilise celles-ci, plus en aplats comme le vert. La technique diffère et Gauguin travaille les détails à la fin et utilise des couleurs plus pastelles. Nous pouvons remarqué que nous ne somme plus en Provence mais en Bretagne. Nous retrouvons plus de détails de la touche du peintre de Gauguin.

Dans la peinture de Rembrandt, nous pouvons voir qu’il utilise un monochrome brun, donc une palette de couleurs très restreintes et qu’il joue beaucoup sur la lumière par rapport aux autres tableaux ce qui permet de faire ressortir les bâtiments dans cette œuvre. Nous pouvons voir que Rembrandt joue beaucoup sur le réalisme, il est un peintre impressionniste. La force de « L’Orage » ne sont pas les plans successifs mais la lumière qui vient donner de la réalité et de la perspective au tableau. La touche du peintre est épaisse par endroit et minutieuse pour les détails.

La montagne Sainte Victoire n’a pas été peinte par beaucoup de peintres, c’est Cézanne qu’il la peinte plus de 80 fois environs et ce qui lui donne son originalité.

Nous pouvons voir que les paysages ont fascinés beaucoup de peintre et que cela je pense permet d’apprendre les quelques bases de peintures que l’on doit savoir pour constituer un tableau, par exemple pour les plans successifs. La nature est un perpétuel recommencement et donc permet au peintre de jamais peindre la même chose,Cézanne en fait un bon exemple avec sa Provence et la montagne Sainte Victoire.

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